plafond en plaques de plâtre

Réaliser un plafond en plaques de plâtre sous un plancher Isoltop

Les plafonds suspendus les plus courants sont constitués de plaques plâtres à parement lisse vissées sur une ossature métallique.

 

Ils sont adaptés à tous les types de constructions, neuves ou en réhabilitation : bâtiments d’habitation, établissements recevant du public (ERP), immeubles de grande hauteur (IGH), locaux industriels et commerciaux, bureaux. La plaque de plâtre est constituée d’une âme en plâtre entre deux parements de carton spécial. Ces plaques peuvent être de dimensions différentes et également hydrofugées pour la pose en local humide.

Le dispositif de suspentes et profilés sur lequel sera fixé les plaques permet de prévenir le jeu auquel le porteur peut-être soumis, qui aurait des conséquences sur les plaques, si celles-ci étaient directement fixées sous les poutrelles.

 

Le choix des suspentes est fonction de la nature des supports et de la hauteur sous plafond à obtenir.

 

Les dispositifs de suspension (suspentes et profilés) doivent reprendre sans déformation les charges d’exploitation : poids propre du plafond (plaques et ossatures) majoré d’une surcharge de 20 kg/m2 représentant le poids de l’isolation et les charges dues au vent.

 

En règle générale, la distance maximum entre deux suspentes est de 1,30 m. Prévoyez une suspente à chaque extrémité.

Les plaques sont fixées sur les profilés par vissage. Utilisez des vis spéciales autoperceuses ; placez-les tous les 30 cm. Enfoncez les vis à 1 cm au moins du bord de la plaque.

 

De plus :

  •  "Un espace d’au moins 2 cm doit toujours être réservé entre le dessous du support et le dessus du plafond." DTU 25.232
  •  L’écartement des profilés métalliques varie suivant le type (et donc le poids) des plaques utilisées. Il doit être inférieur à 50 cm (il est le plus souvent de 30 ou 40 cm). Au moment de la pose des profilés, prévoyez l’emplacement des joints entre les plaques (qui se posent perpendiculairement aux profilés).

Remarque :

II est tout à fait recommandé de profiter de la pose d’un faux plafond pour réaliser une bonne isolation phonique et thermique. La mise en place d’une fourrure métallique ménage un espace plus ou moins grand (plénum) entre le bas du plancher et les plaques de plâtre ; il est donc possible d’incorporer au plafond un matelas isolant en laine de verre, en la posant sur la fourrure métallique.

 

Rappels DTU :

Quelques prescriptions selon le DTU plafonds suspendus (plaques de plâtres à parement lisse directement suspendues) (Référence DTU 25.232 (NF P 68-201) :

- Caractéristiques des supports

"Il doit être vérifié par le calcul que ce support est apte à supporter le poids du plafond et, en un point quelconque, une charge ponctuelle de 100 kg sans que sa flèche excède 1/500 de la portée."

Prescriptions concernant la mise en oeuvre des matériaux et le mode d’exécution des travaux.

 

"Un espace d’au moins 2 cm doit toujours être réservé entre le dessous du support et le dessus du plafond."

Au pourtour des ouvrages de gros oeuvre (murs, poutres, chaînages...) délimitant la surface continue du plafond suspendu doit toujours être réalisé un joint de construction de 1 cm au minimum, permettant le libre jeu du plafond par rapport au gros oeuvre." Les porte à faux de plus de 15 cm doivent être évités dans la mesure du possible.

 

Les performances acoustiques d’un plafond en plaques de plâtre dépendent :

- de la hauteur du plénum : plus le volume du plénum est grand, plus le gain apporté par le plafond est important, - du nombre de suspentes : le nombre élevé de liaisons réduit l’efficacité du plafond, - de l’amortissement du plénum assuré par la laine minérale : plus l’épaisseur de laine est grande, plus le gain apporté par le plafond est important, - du nombre et de l’épaisseur des plaques : plus la masse surfacique est élevée, plus le gain apporté par le plafond est important.