Comment éviter la fissuration des bétons prêts à l’emploi ?

Il existe deux "pratiques" à l’origine de dégâts ultérieurs :

- le rajout d’eau sur chantier - la mauvaise mise en place du treillis soudé

Proscrire le rajout d’eau sur chantier

Nécessaire à l’hydratation du ciment, l’eau facilite aussi la mise en œuvre (effet lubrifiant) dans la mesure où l’on n’abuse pas de cette influence par un excès d’eau qui :

  • favorise la ségrégation ;
  • diminue la résistance et la durabilité du béton ;
  • augmente le risque d’apparition des fissures.

Pour toutes ces raisons, cette pratique est formellement interdite par la réglementation car le BPE "normalisé" à la sortie de la centrale ne le serait plus après le coulage. Du coup, les professionnels risqueraient même de remettre en cause leur garantie décennale auprès des assurances.

Mise en place des armatures

Pour éviter le déplacement de l’armature métallique au moment de la mise en place du béton et de son serrage, elle doit être correctement calée et positionnée (il existe de nombreux modèles de cales s’adaptant aux différentes armatures et aux formes de la pièce à réaliser).

 

Or, une mauvaise préparation peut causer de nombreux désordres* tels que l’apparition de nœuds de fissurations préjudiciables à l’ouvrage. Il convient donc de respecter un ligaturage des armatures selon les règles de l’art (recouvrement de 10 % avec ligaturage) sous peine de voir le treillis remonter à la surface.